L’Arménie est un territoire situé entre l’Euphrate et le Caucase, autour des lacs de van et de Sevan. Cette région de hauts plateaux, creusée des profondes vallées, a constituée le foyer arménien. Les arméniens ont traversé de longues périodes de dépendance et de partage entre empires rivaux. Longtemps divisé en deux pays musulmans, l’empire Ottoman sunnite et la perse safavide chiite. Quelques siècles après, les armées russes conquièrent une grande partie de l’Arménie perse, ainsi les arméniens sont partagés entre l’Arménie occidentale et l’Arménie orientale.
Le génocide arménien
C’est le 24 avril 1915 que le génocide commença, avec l’arrestation d’arméniens influents à Constantinople. Pendant près d’un mois, les intellectuels arméniens furent dépotés en Anatolie. Certains étaient tués pendant le trajet, comme le député krikor zobrab, ami de Talaat. Le mode opératoire était le même partout, on torturait les responsables pour avoir des informations ou des aveux. Ensuite, on les éliminait, puis on déportait les hommes en prenant soin de séparer les valides pour les éliminer. La raison qui était donnée, éloigner les civils du front, le projet de génocide avait été bien ficelé. Alep était la tour de contrôle de tout ce système d’élimination des arméniens. Les déportés subissaient les pires maux, et n’avaient pas beaucoup de chance de s’en sortir. Les maladies, la soif et la faim terminaient de les achever. Les sévices, viols et tueries étaient monnaie courante en ce moment. Un trimestre plus tard, le génocide était quasiment acté, au vue de la cadence des tueries en juillet 1915. Sur plus d’un million d’arméniens, il n’en restait que très peu dans l’est de l’Asie mineure. En Cilicie, n’étant pas proche du front, plus de prétexte, mais le génocide continua, les déserts de Syrie devenaient les tombeaux des arméniens. Le charnier de Deir est le symbole même du calvaire des arméniens.
Une histoire douloureuse
Le genocide armenien est l’un des plus douloureux que le monde, ait eu à supporter. De par sa violence et sa vivacité, les troupes russes commirent l’un des plus grands massacres en un trimestre. Ceci dit de nos jours, le combat est à l’acceptation de ce génocide qui est encore refusé par de nombreux pays, tel que la Turquie, c’est un fait dans l’histoire de l’humanité qui ne peut être renié, pas même avec le temps.